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Protection murale derrière un poêle à bois : quelle solution choisir ?
Autant que nous sommes, nous aimons tous nous réchauffer pendant les périodes hivernales. Et pendant cette période, le poêlé à bois devient notre allié privilégié. Il est vu par les utilisateurs comme une alternative de chauffage qui force l’admiration au regard de sa dimension aussi bien économique qu’écologique. Sans oublier son côté esthétique, le poêle à bois a évolué avec sa conception en acier, aluminium…. et son mode suspendu ou mural. Il est devenu incontournable dans le quotidien de l’homme, surtout en hiver. Cependant, les rayonnements des poêles à bois sur les murs peuvent s’avérer préjudiciables à l’homme si rien n’est fait pour protéger ces murs. Heureusement, plusieurs solutions de protection murale derrière un poêle à bois viennent à point nommé pour vous garantir désormais le confort d’utilisation. Mais, laquelle choisir ? Vous aurez certainement les réponses dans la suite de cet article.
L’utilisation de la plaque de protection murale derrière les poêles à bois
La plaque de protection murale est plus qu’indispensable en matière de solution de protection des murs contre un poêle en bois. Les solutions de protection avec les plaques existent suffisamment pour sécuriser votre outil de chauffage. Nous pouvons citer les suivantes !
La protection murale
Celle-ci est installée derrière le poêle à bois. Elle vous protège contre les potentiels risques d’incendie. Elle est incontestablement un exemple de plaque de protection pour poêle à bois et à granulés le plus efficace. Il en existe même des modèles offrant une résistance au feu d’environ 900 °C. Ce type de protection est déterminant dans la prévention du jaunissement des murs.
L’écran thermique
Le but de l’écran thermique reste de protéger les cloisons contre les rayonnements d’un dispositif de chauffage à bois.
Il est aussi utile pour réduire considérablement les dépôts de poussières calcinées sur les cloisons. Vous le trouverez juste derrière le conduit du poêle. Il s’agit d’une plaque d’air sécurisant la partie vide visible entre la cloison et le tuyau de raccordement du poêle.
L’écran thermique haut
Ce type de plaque est situé derrière le conduit à proximité du coude formé par le raccordement de l’appareil chauffant et le conduit d’écoulement. Il assure la protection murale juste derrière. Ce type de protection est caractérisé par une température hautement élevée.
La plaque de sol
Elle consiste à disposer des bûches à l’intérieur d’un poêle de bois, car les morceaux encore brûlants ou ardents ne manquent jamais au sol. Une plaque en métal ou plus encore en verre s’impose donc !
La protection de poêle
Protéger l’appareil même permet d’empêcher que les enfants ne s’en approchent, car ils peuvent se brûler très facilement. Elle est donc à l’image du pare-feu du foyer.
L’usage d’autres panneaux de protection murale
Lorsqu’on compare les différents modèles de poêles du point de vue système, on remarque que les modèles à bois et à granulés sont populaires. Ils sont amplement représentés au sein des diverses marques opérant dans le secteur. Ceci peut être dû à la diversité des matériaux de fabrication offrant plus d’originalité et de multiplicité. En témoignent :
- les plaques de protection conçues en acier ou en silicate de calcium qu’il est capital de privilégier ;
- les cloisons en panneaux de plâtre ignifuge ;
- les cloisons en béton cellulaire ;
- les cloisons en briques réfractaires ;
- les cloisons en brique de terre comprimée pour doubler le mur déjà existant. C’est une solution à la fois esthétique et thermique.
Ces divers panneaux anti-rayonnement vous aident à empêcher tout simplement le noircissement et le jaunissement, et à limiter les risques liés à l’incendie.
Le respect strict de la distance de sécurité entre votre poêle à bois et le mur
Il est sans doute vrai qu’il existe de nombreuses solutions en termes de protection murale derrière un poêle à bois. Mais, le respect de la distance raisonnable entre les deux éléments est l’une des meilleures solutions de protection murale derrière un poêle à bois. Cette distance varie en fonction de certains éléments. Ainsi, les cas suivants peuvent être envisagés !
La règle de base liée à la longueur de diamètre entre le conduit de l’appareil et sa paroi
Selon cette règle appuyée par le DTU, une distance qui fait 3 fois le diamètre du conduit doit être respectée si le mur est réalisé en matière combustible. En d’autres termes, cela signifierait que la plus petite distance à respecter entre le poêle et son tuyau d’évacuation se rapporte à la distance du conduit, car il suffit que cette distance minimale entre les deux éléments fasse impérativement 3 fois la longueur du tuyau de raccordement. Et l’on dira que la distance normale est respectée. De même, il faut préciser que cette distance peut changer selon les potentielles protections appliquées soit sur le mur, soit sur le conduit. Si donc le tuyau de raccordement a 20 cm de diamètre, alors une distance de 60 cm doit être respectée entre ce dernier et le poêle. Ou pour un tuyau de 15 cm, l’écart de sécurité doit être de 45 cm.
Distance entre un poêle à bois et une cloison sans protection
Il peut arriver qu’aucun dispositif anti-rayonnement ne soit appliqué à votre mur à côté duquel se trouve votre appareil de chauffage. Il est important dans ce cas de ne pas passer dessus les distances de protection suivantes calculées selon le principe de base pré-énoncé :
- tuyau de 80 mm : 37,5 cm ;
- tuyau de 100 mm : 37,5 cm ;
- tuyau de 130 mm : 39 cm ;
- tuyau de 150 mm : 45 cm ;
- tuyau de 180 mm : 54 cm ;
- tuyau de 200 mm : 60 cm.
Distance entre un poêle à bois et une cloison protégée
Ici, nous sommes en présence d’un cas où la paroi contre laquelle le poêle à bois est disposé se trouve dotée d’une sécurité anti-rayonnement. C’est le cas par exemple de la mise en place de l’écran thermique. Dans ce cas, la distance qui sépare le poêle à bois du mur chute à 1,5 fois le diamètre du tube d’évacuation. On aura donc ce qui suit :
- pour un tuyau de 80 mm, la distance de protection sera de 20 cm ;
- pour un tuyau de 100 à 130 mm, cette distance est maintenue à 20 cm ;
- pour un tuyau de 150 mm, elle passe à 22 cm entre poêle et mur ;
- pour un tuyau de 180 mm, cette dernière évolue à 27 cm ;
- pour un tuyau de 200 mm, c’est une distance de 30 cm qui est recommandée.
L’écart entre un poêle à bois et une cloison en cas d’habillage ventilé du tuyau
Vous devez savoir que le conduit (tuyau de raccordement) peut disposer d’un revêtement (habillage) ventilé. Ici, n’oubliez pas que la distance entre le poêle à bois et votre cloison doit être limitée à 1 fois le diamètre du tuyau d’évacuation. Tout compte fait, nous retenons selon le DTU que la distance de protection est déterminée seulement en fonction de la longueur du conduit.
L’emploi de la méthode d’isolation : une autre solution miracle de protection murale derrière un poêle à bois
L’usage des poêles à bois est indissociable de la vie quotidienne des hommes depuis des siècles, même si cet appareil a évolué avec le temps. Aujourd’hui, ils sont omniprésents dans les maisons parce qu’ils sont aussi accessibles en termes de coût mieux que les modèles à pétrole ou à gaz. Oui ! Le prix des poêles à bois est très raisonnable vu qu’ils bénéficient même d’un crédit d’impôt.
Au regard de cette accessibilité qui favorise la présence de cet instrument de chauffage dans beaucoup de ménages, il convient de rester attentif à ses risques. C’est donc la raison pour laquelle il est important de mettre en place la méthode de l’isolation, même si une simple plaque de protection pour poêle à bois et à granulés pourrait largement suffire. Rappelons que la plaque de protection vaut pour la mise en place des poêles à bois sur les murs séparateurs ou d’intérieur. Mais, lorsqu’il s’agit de l’installation d’un poêle à bois sur les murs extérieurs, il vaut mieux choisir la solution d’isolation. Elle consiste à utiliser les isolants non habillés de pare-vapeurs ignifuges.
Il s’agit en réalité d’une plaque de sécurité thermique murale conçue en laine de roche. Elle est revêtue d’une plaque peinte ou d’une autre matière fixée au mur. Cette cloison doublement couverte d’un isolant calorifique et ventilé suivant l’arrière protège le mur contre les incendies et jaunissements. Les murs en briques sont plus efficaces en termes d’inertie mieux que certaines plaques. Ce qui est nouveau est l’aspect esthétique que les différents fabricants s’attellent toujours à cet outil pour en faire un objet de décoration.
Toutefois, nous tenons à faire remarquer qu’un instrument à habillage en pierre stéatite proposerait un rayonnement très peu violent, ce qui n’est pas le cas avec un poêle en acier. Ici, l’indice de sécurité pourrait être moins haut.
Le poêle à bois et ses différents modèles
Entendez par poêle à bois un dispositif de chauffage maison très utilisé dans la saison d’hiver. En comparaison avec les autres dispositifs de chauffage à bois, il a l’avantage d’être absolument facile à mettre en place. On en rencontre aujourd’hui différents modèles sur le marché au point où il est parfois difficile de faire un choix conséquent. Autrement dit, vous pouvez de nos jours choisir entre :
Les poêles à bois
C’est le poêle le plus ordinaire et le plus utilisé. Ses matériaux de conception sont très variés. En effet, il existe des poêles à bois conçus en acier, en fonte, en aluminium, en silicate de calcium…
Les poêles de masse
Qui choisit ce modèle de poêle à bois a choisi la solution « meilleure inertie calorifique » à cause de l’usage des matériaux réfractaires. Ceci renforce son niveau de rendement actuellement très élevé et pouvant monter jusqu’à 85 %.
Les poêles turbo
Ils se distinguent des autres par leur second conduit d’air. La création de ce dernier s’inscrit dans la logique de renforcement de ce que nous appelons « tirage du combustible ». Cela constitue une excellente garantie de performance plein régime.
Les poêles à postcombustion
Ce modèle de poêle à bois est aussi connu sous l’appellation poêle à double combustion. Cette appellation découle du fait qu’il est doté d’une seconde cellule de combustion située derrière le foyer principal. Cette deuxième cellule de combustion vise à brûler les gaz provenant de la combustion du bois. Avec ce modèle, vous optez pour la formule « plus de chaleur et moins de relâchement des résidus ». De plus, l’ignition du bois est presque complète.
Les poêles granulés
C’est la solution de consommation du bois en mode granulé ou pellet. Ils se démarquent par leur mécanisme d’approvisionnement automatique. Ce système exige donc une recharge qui a lieu chaque 3 ou 4 jours.
Les poêles scandinaves
Ce modèle fait partie des tendances actuelles en termes de choix de poêle à bois. Disons qu’il est à la mode avec son système de chauffe très sollicité dans les régions de grande fraîcheur. Son efficacité et sa puissance sont d’une extrême précision. Il est également doté d’autres systèmes : à bois, à pierre…
Toutefois, nous devons préciser que l’utilisation des poêles dans les ménages n’est pas exempte de dangers. Pour garantir donc une plus grande sécurité, le respect de certaines règles devient nécessaire. En effet, ce dispositif de chauffage émet une quantité considérable de chaleur pouvant occasionner l’incendie. Alors, il importe de protéger les murs situés derrière le poêle à bois. Autrement dit, les rayonnements des poêles à bois et à granulés sont si calorifiques qu’il est indispensable d’en préserver les murs aux abords. Évidemment, il existe plusieurs solutions pour sécuriser cet outil de chauffage.
Les critères pour choisir le meilleur poêle à bois
Nous venons de vous indiquer qu’il existe plusieurs modèles de poêles à bois. Alors qu’il serait quasiment impossible d’opter pour tous ces modèles à la fois, nous vous conseillons de baser votre choix sur les critères suivants afin d’éviter de tomber sur un produit de mauvaise qualité.
- Vérifiez le rendement du poêle. Cela peut varier entre 40 % et 80 % chez les modèles les plus modernes et les plus performants.
- Le côté esthétique compte aussi pour le choix d’un meilleur modèle. Si les poêles en bois suscitent fortement des engouements, c’est parce que leur retour à la mode offre plus de styles et de designs. Ceci favorise tellement d’intégration dans la structure intérieure.
- Prenez également en compte le taux de cendre ou de projection de poussières. Il impacte sans doute le nettoyage. Certains modèles vous épargnent les nettoyages à n’en point finir.
- Vous pouvez aussi étudier les prix sur le marché en vous appuyant sur l’économie énergétique réalisée sur des périodes relativement longues.
Un bon choix ne peut en aucun cas se passer de la qualité des matériaux de conception des poêles à bois. Vous pouvez faire votre choix en fonction de l’acier ou de la fonte. Il est vrai que l’acier répand très rapidement la chaleur. Néanmoins, les rayonnements du chauffage s’arrêtent aussi rapidement après l’extinction du feu. C’est pourquoi il est le plus souvent conseillé de recouvrir avec tapis l’intérieur d’une matière réfractaire, car ce type de matière est bien capable garder la chaleur durant plusieurs heures. Mais, en matière de fonte, c’est l’effet inverse qui se produit.